(1) Les primordia rerum de Lucrèce correspondent exactement à ce qui se désigne, ici, comme principes primordiaux des êtres naturels.

(2) Banquet, 199 d 1-2 et e 6-8.

(3) Banquet, 200 a 3.

(4) Banquet, 200 a 9 ; cf. 200 a 5-7.

(5) Banquet, 200 b 7.

(6) Ce qu'on n'a pas, ou qu'on n'est pas, ce dont on manque, tels sont les objets sur lesquels portent le désir et l'amour (Banquet, 200 e 2-5).

(7) Banquet, 200 e 7-9 ; l'épisode va de 199 c 3 à 201 c 9.

(8) Banquet, 202 d 1-3.

(9) Cf. le mythe de Poros et de Pénia, Banquet, 203 b 1-204 a 6. Penia, en grec, signifie pauvreté.

(10) Banquet, 203 d 3.

(11) Banquet, 204 a 1-3.

(12) Banquet, 204 b 1-2.

(13) Banquet, 204 c 2-3.

(14) Philèbe, 33 d 2-6.

(15) Philèbe, 33 d 8-10.

(16) Philèbe, 33 e 2-4.

(17) Philèbe, 33 e 4-5.

(18) Philèbe, 34 b 6-8.

(19) Philèbe, 34 b 10-c 1.

(20) Philèbe, 35 a 6-10.

(21) Philèbe, 35 d 1-3.

(22) Ainsi Ross, Physics, p. 487, ad 188 a 19 : Aristotle begins here his positive account of the first principles.

(23) Cf. Physique, I, 2, 184 b 17 : comme disent les physiciens ; cf. I, 4, 187 a 12 : Au sens où l'entendent les physiciens, qui est, clairement, une reprise du passage précédent.

(24) Physique, I, 2, 184 b 17-18 : disant, les uns, que le principe primordial est l'air, d'autres, qu'il est l'eau.

(25) Physique, I, 6, 189 b 2-3 : ceux qui disent que tout est une seule et unique nature, qu'il s'agisse de l'eau, du feu, ou d'une nature intermédiaire entre ces dernières.

(26) Il s'agit des deux références à une réalité primordiale qui serait intermédiaire entre l'air et le feu, ou, selon d'autres, entre l'air et l'eau : Physique, I, 4, 187 a 14-15 (autre chose qui est plus dense que le feu, et plus fin que l'air), et I, 6, 189 b 3 (une nature intermédiaire entre ces dernières) ; sur la question de ces natures intermédiaires, cf. Ross, op. cit., p. 482-483.

(27) Die Philosophie im tragischen Zeitalter der Griechen, chapitres 9 et 10.

(28) Physique, I, 2, 184 b 18 : s'il est multiple.

(29) Physique, I, 2, 184 b 18-19 : qu'il soit fini, ou infini.

(30) Physique, I, 2, 185 a 20-b 5.

(31) Physique, I, 2, 185 b 5-186 a 3. Nous empruntons, pour leur commodité, les deux expressions ex parte entis et ex parte unius à Henri Carteron, dans son édition de la Physique dans la Collection des Universités de France (1926).

(32) Physique, I, 3, 186 a 4-22.

(33) Physique, I, 3, 186 a 22-b 12 et 186 b 14-35.

(34) Physique, I, 3, 186 b 12-14 et 187 a 1-6.

(35) Physique, I, 2, 184 b 18-19.

(36) Physique, I, 4, 187 a 12-20.

(37) Physique, I, 4, 187 a 20-21.

(38) Physique, I, 4, 187 a 21-26.

(39) Physique, I, 4, 187 a 26-188 a 18.

(40) Physique, I, 2, 184 b 15-19 : et s'il est un, qu'il soit, ou bien, sans mouvement, comme disent Parménide et Mélissos, ou bien, en mouvement, comme disent les physiciens, disant, les uns, que le principe primordial est l'air, d'autres, qu'il est l'eau ; et, s'il est multiple, qu'il soit fini, ou infini. L'ordre dans lequel sont présentées les doctrines est donc le suivant : 1° monisme immobiliste (avec sa double variante finitiste et infinitiste, qui demeure, ici, implicite) ; 2° monisme mobiliste (les Ioniens) ; 3° pluralisme finitiste (Empédocle ; le rattachement d'Anaximandre à ce courant, en 4, 187 a 21, pose évidemment un problème) ; 4° pluralisme infinitiste (avec sa double variante, représentée, respectivement, par Démocrite et par Anaxagore, évoqués, dans cet ordre, en 2, 184 b 20-22, où, toutefois, seul Démocrite est cité par son nom). L'ordre de l'exposition se sépare de l'ordre de présentation sur trois points au moins : 1° le pluralisme est examiné avant le monisme physicaliste (ou mobiliste), car on ne saurait guère considérer les allusions de 4, 187 a 12-20 comme correspondant à l'examen qu'on est en droit d'attendre d'après l'annonce du plan en 2, 184 b 15-22 ; 2° le pluralisme infinitiste (Anaxagore et Démocrite) est examiné avant le pluralisme finitiste (Empédocle), car, pour les mêmes raisons, les allusions de 4, 187 a 23-26 ne sauraient constituer un examen de la doctrine d'Empédocle ; 3° à l'intérieur même de l'examen du pluralisme infinitiste, l'ordre dans lequel sont examinées les doctrines d'Anaxagore et de Démocrite est inversé par rapport à celui qui était annoncé en 2, 184 b 20-22, Anaxagore étant examiné avant Démocrite, puisque l'examen de la doctrine d'Anaxagore occupe la partie restante du chapitre 4 (à partir de 187 a 26, jusqu'à la fin du chapitre), et que celle de Démocrite est examinée au chapitre 5, même en considérant, comme on le fait traditionnellement, que cet examen s'arrête en 188 a 30, point que nous contestons.

(41) Physique, I, 5, 188 a 19-30.

(42) Nous laissons provisoirement de côté la question du statut, théorique ou historique, des chapitres 8 et 9.

(43) Au milieu, soit, exactement, en 188 a 30, puisque les lignes 188 a 22-26 sont, explicitement, consacrées à Démocrite, dont le nom est cité l. 22, fait très rare, en dépit de l'occurrence de 2, 184 b 21.

(44) Physique, I, 4, 187 a 20-26.

(45) Physique, I, 2, 184 b 18-20.

(46) Physique, I, 4, 187 a 12-20.

(47) Physique, I, 2, 184 b 16-18.

(48) Physique, I, 6, 189 a 27-b 16. Il demeure vrai que le début du développement se présente sur un mode strictement spéculatif, qui fait abstraction de toute considération historique, mais la référence aux Ioniens, ou, plus exactement, aux monistes physicalistes, devient explicite à partir de la l. 189 b 2.

(49) On comparera 6, 189 b 2-16 à 4, 187 a 12-20. La phrase : Il s'agit, là, tout simplement, de l'excès et du défaut, comme il a été dit plus haut (189 b 10-11) est une référence explicite à 4, 187 a 16-17 : En termes généraux, il ne s'agit toujours que d'excès et de défaut.

(50) En outre, on pourrait encore se poser la question suivante : s'il ne faut pas admettre une nature différente, qui fût sous jacente aux contraires, Physique, I, 6, 189 a 27-29 ; cf. I, 7, 191 a 8 ; 8, 191 b 34 ; 9, 192 a 10 et 30 ; II, 1, 193 a 28-29.

(51) Si l'on tient, pour vraie, la proposition précédente, ainsi que la dernière, il faut, si l'on veut vérifier les deux, admettre une troisième chose sous-jacente, comme soutiennent ceux qui disent que tout est une seule et unique nature, qu'il s'agisse de l'eau, du feu, ou d'une nature intermédiaire entre ces dernières, Physique, I, 6, 189 a 34-b 3.

(52) Cette analyse de la façon dont nous exprimons le devenir occupe le premier paragraphe (Ross) du chapitre 7, de 189 b 30, jusqu'à 190 a 13.

(53) Il demeure qu'ils affublent, tous, cet élément unique de termes contraires, d'une densité et d'une rareté, et d'un plus et d'un moins, Physique, I, 6, 189 b 8-10.