Toutes les nuictz, tu m’es présente

Par Songe doulx et gratieux.

Mais, tous les jours, tu m’es absente,

Qui m’est regretz fort ennuyeux.

 

Puis donc que la nuictz me vault mieulx

Et que je n’ay bien que par Songe,

Dormez de jour, ô pauvres yeulx,

Afin que sans cesse je songe.